Le Paris-Versailles est, pour moi, une course importante; il s’agit à la fois de la première course (officielle) à laquelle j’ai participé mais aussi la course qui finit au pied de mon appartement. C’est pour cela que dimanche dernier, j’accrochais pour la 3ème fois (1) en 4 ans le dossard de cette course mythique.

Samedi – mode bénévole

Après une matinée aquatique à la piscine de Mont Bauron pour une première séance de bébé-nageur, je mange sur le pouce afin d’arriver dans les temps au Palais des Sports d’Issy.
Arrivé sur place, je reconnais beaucoup de monde entre les amis de la Runnosphère et les membres du club de triathlon. Etant un peu en avance, j’en profite pour retirer mon dossard et celui d’un collègue. Mon pronostic sur la couleur du t-shirt était, cette année encore, correct. Il s’agit en effet de la couleur principale du fond d’affiche de la course. Après bleu, vert, orange, nous avons le droit cette année à un t-shirt jaune, un poil criard. Une fois le paquetage complet récupéré, j’active le mode bénévole.
L’après-midi se passe bien, il n’y a jamais trop de queue, signe que l’organisation est parfaitement rodée, le contact toujours chaleureux. C’est ainsi que j’ai remis à un concurrent son 36ème dossard pour le Paris-Versailles, soit une présence assidue à toutes les courses depuis la création. Il avait même amené une copie de son premier dossard il y a 35 ans !
Je repars à 19h alors que le palais ferme les portes. Debout depuis plus de 5 heures, je sens que mes jambes sont bien lourdes… Espérons qu’une bonne nuit de sommeil effacera cette sensation.
Dimanche – mode coureur

Réveil matinal suivi d’une douche chaude pour réveiller le corps doucement. Petit déjeuner rituel d’avant course: jus d’oranges fraîchement pressées, une part de gatosport et un café au lait.
J’arrive dans le sas de départ assez tôt, vers 9h30, ce qui me permet d’être dans le premier tiers des coureurs. Nous sommes trois de la boîte à partir dans la 21ème vague, les autres étant arrivés trop tard, j’apprendrai plus tard qu’ils sont partis à 10h54, soit dans l’une des dernières vagues…
Laurent, 1h15 en 2012 me distance très rapidement. Il ne reste donc que Christophe, 1h22 en 2012. Nous faisons ensemble les 6 premiers kilomètres jusqu’au ravito précédent la cote des Gardes. Le rythme est stable les kilomètres défilant entre 4’56 » et 5’12″/km. Le slalom est intense les participants ayant tendance à vouloir occuper la totalité de la largeur des voies sans penser à se rabattre pour les coureurs plus rapide. Arrive la difficulté de l’épreuve. Je ralentis à 6’17 » sur les 2km de montée. Je repense au plan de bataille conçu par Julien pour faire péter mon chrono de l’année dernière. Je suis pile-poil dans les temps. La barre des 1h30 devrait tomber cette année…
En haut de la cote des Gardes, j’aperçois Philippe qui immortalisera cet instant. Décidément, la Runnosphère n’a rien à envier à Maindru. Après moi en 2011 sur l’avenue de Paris, Djailla en 2012 au milieu de la cote des Gardes, c’est donc Philippe qui prend la relève en 2013 en haut de cette cote mythique. Qui sera le prochain en 2014 ?
Dans la forêt de Meudon, j’arrive à relancer pour reprendre le rythme de 5’/km. Je rattrape Stéphanie, partenaire d’entrainement du club de tri qui vise elle-aussi de passer sous les 1h30. Elle finira en 1h27. Un peu d’encouragements mutuels et me voilà reparti. Je me sens bien, les jambes sont là, le cardio suit et je vais pouvoir récupérer un peu avec les descentes. Encore une fois, les coureurs « lents » ne suivent pas les consignes, ce qui obligent les rapides à jouer des coudes et à courir sur le côté gauche où les feuilles mortes, mouillées par les précipitations nocturnes, se sont accumulées.
La cote du cimetière de Viroflay passe difficilement mais étant très courte, ça passe. Il ne reste plus qu’à traverser Vélizy pour entrer dans Versailles. Le fameux faux-plat menant à l’arrivée est toujours aussi long mais l’envie de finir proprement est là, pas question de baisser le rythme.
En franchissant la ligne d’arrivée, je stoppe le chrono. Il affiche 1h25min21s. Objectif atteint.
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